L’incroyable destin de Sapic et de Châtaigne
Il était une fois, deux grandes familles d’arbres qui vivaient dans la forêt des arbres qui parlent. La famille des Feuillus et la famille des Conifères.
Les Feuillus étaient fiers des jolies feuilles qui les habillaient mais regrettaient de les toutes voir tomber en automne et de se retrouver tout nus.
Les Conifères, quant à eux, étaient fiers de leurs fines aiguilles qui, quelque soit la saison, persistaient noblement. Mais ils avaient également un regret. Celui de ne pouvoir porter autre chose que du vert.
Ces deux familles se jalousaient et se vouaient une haine ardente depuis de très, très nombreuses années. Cette haine était si profondément enracinée avait fait de ces deux familles, deux familles ennemies.
Chez les Conifères poussait un jeune sapin nommé Sapic. Sapic était très joueur et très taquin. Il adorait faire des batailles de pommes de pin avec son meilleur ami, le jeune pin Sylvestre. Sylvestre avec son fût élancé et son houppier bien coiffé était très impulsif et démarrait toujours au quart de tour. Sapic le savait et adorait l’embêter en le décoiffant ou en le piquant avec ses aiguilles.
Chez les Feuillus vivait une ravissante jeune pousse qui se nommait Châtaigne. Châtaigne était sur le point d’épouser le Conte du chêne-liège. Elle qui rêvait d’un mariage d’amour, devrait se contenter d’un mariage arrangé. Chez les Feuillus la tradition ancestrale était plus importante que l’amour…
Aussi par une belle soirée d’automne, les Feuillus organisèrent un bal masqué pour fêter les fiançailles de Châtaigne et du Conte du chêne-Liège. Le Conte du chêne-liège, avec ses 250 ans révolus, était très vieux. Son écorce grisonnante craquelait de toute part et découvrait de profondes rides. Ses vieilles paupières peinaient à rester ouvertes et tombaient sur ses yeux ternes et fatigués. Mais le Conte du chêne-liège était un arbre distingué qui avait, toute sa vie durant, récolté maintes et maintes feuilles d’or pour sa sagesse et sa robustesse. Il n’en fallait pas plus pour combler les Feuillus.
Sapic et Sylvestre qui eurent vent de la fête décidèrent de s’y rendre sans y avoir été invité. Ils espéraient ainsi espionner leurs ennemis et ramener quelques anecdotes croustillantes sur les Feuillus. Ils collèrent quelques feuilles sur leurs aiguilles à l’aide de résine et mirent un masque. Il serait impossible aux Feuillus de s’apercevoir de la supercherie, pensaient-ils.
La fête battait son plein lorsque Sapic et Sylvestre aperçurent Châtaigne aux bras du Conte du chêne-liège. Sylvestre lança un « non mais t’as vu on dirait la Belle et la Bête ! » tandis que Sapic, médusé devant tant de beauté, leva son masque l’espace d’une seconde pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. L’inattention des deux amis, leur fut fatale. Le Conte du chêne-liège, malgré son âge avancé, avait encore l’ouïe fine et une vue suffisante…
A SUIVRE …
Par Marjolaine Marchal
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salut j ai adore , sa retrace bien la vie qu on mene la diference et pleins d autres choses. c est se que j ai ressenti en lisan. et pour mr jc il a du grandir trop vite.
continu à cree ton univer pour faire rêve le monde.
gaby34
C’est tellement facile de critiquer anonymement!! cette personne à un site et n’a même pas été capable de le mentionner peut-être et SUREMENT par jalousie ! il a peur des critiques
Je te tire mon chapeau car tu n’a pas effacé ce vilain message. Comme tu dis les critiques sont constructives mais lui ne ne connait pas la diplomatie!
Je serais curieuse de voir ce qu’il fait, histoire de lui laisser un com et savoir si il le publiera.
Ne te laisse pas démonter et fait nous encore rêver avec tes superbes histoires
bisous
Quand mes enfants étaient petits souvent je leur contais le soir des histoires sortant de mon imagination faisant appel tout comme toi à la nature, aux animaux. Ils adoraient !
!
Je suis choquée par le commentaire de « ce conteur chevronné » … peut-être a-t-il oublié tout simplement ce qu’était l’univers de l’enfance … je sens même une pointe de jalousie
Bravo Marjo, continue d’enchanter tous tes jeunes lecteurs avec tes contes.
Amicalement. Isa
C’est un conte délicieux. Il m’a tenu jusqu’au bout. Ce que j’aime dans tes contes pour enfant, Marjo ; celui là, étant pour des enfants plus grand (8/10ans), c’est le message que tu y fais passé à chaque fois, en utilisant la nature. La Nature fait bien parti de notre entourage et nous l’aimons…
Ce n’est pas n’importe quel message, car il vient des profondeurs de notre âme, de notre source de vie, celle qui fait que nous sommes des êtres simples et imparfaits. Nous aimerions tous que cette vie qui nous est appropprié soit douce, reposante, pleine de paix et d’amour. Mais les aléas font partie de celle-ci ; existe alors les conflits, les peines, les craintes, les doutes, les peurs, les injustices. Mais, dans le fond, même s’il n’y a pas de solutions à chaque fois, on peut trouver une réponse en soi et sans doute une certaine sérénité voire le pardon.
Je trouve que dans tes écrits tu emploies beaucoup de douceur, par ailleurs c’est une lecture vivante et très ludique.
Bien à toi.
Nathalie
Non seulement, je trouve que tu as beaucoup d’imagination mais c’est ludique.
histoire sans intérêt, interminable et vraiment inintéressante !
je serai curieux d’entendre un conteur tenter de la raconter !
bref à oublier ; lire plutôt un ouvrage de botanique.
Cette histoire est très bien construite, car elle nous tient en haleine jusqu’au bout! Elle m’a vraiment beaucoup plu ; les sujets sont très attachants et quelques expressions sont très bien choisies!
La seule raison qui m’a poussé à ne pas mettre un A (qui en soit serait bien mérité), c’est que j’aime les histoire qui explique le pourquoi du comment dans la nature, comme le conte du rouge gorge et du sapin (qui explique la couleur de l’oiseau et l’origine des conifères), par exemple…
Ah je vois que même les querelles ancestrales n’épargnent pas les arbres! La haine empoisonne les esprits!
Heureusement que Mélèze, le sage médiateur était là pour réconcilier tout ce petit monde!
J’ai beaucoup aimé. Et au-delà du conte, ce qui me plaît beaucoup, c’est cette recherche, cette documentation impressionnante qui parsème tes récits. Mine de rien, les petits apprendront beaucoup de choses!
J’avais pas pigé que les dessins allaient avec les contes, pfff, quand je m’y mets j’suis trop nulle moi!
Rhôôôôô, faut que je passe voir Krapo un de ces jours, ça fait 1000 plombes que je l’ai délaissé alors que j’adore son blog!
Bisous Marjolaine. Marie.
Hé bonjour !
je m’échappe de la forêt pour venir dans tes bois…
une bien jolie histoire que tu nous racontes ici, c’est chouette de découvrir tous ces arbres, je t’imagine conter toutes ces différences aux enfants… Le mélèze est un personnage attachant, à la frontière entre les deux peuples, il les réunira…
J’ai bien aimé !